Le hip-hop underground français en documentaire

un article pour Entendre | publié le 19 août 2014

À la fin des années 90, TTC, Svinkels, La Caution, Le Klub des Loosers et consorts bousculent le rap traditionnel et créent la scène « rap alternatif ».

Le documentaire Un jour peut-être, une autre histoire du rap français raconte cette scène avec tous ses héros, ses drames et son incroyable créativité. Après des diffusions sold-out à Paris, le doc prend la route et va se montrer à Nantes, Annecy, Bordeaux, etc…

ttc

Pour vous donner envie de le voir sur grand écran dans votre ville – avec peut-être un concert d’un des protagonistes en prime ! – , voici une interview d’Antoine Jaunin, le journaliste et Romain Quirot, le réalisateur à l’origine du projet.

Pourquoi avez-vous eu l’idée d’un documentaire sur cette scène ?

Romain : J’écoutais cette musique à l’époque, et je trouvais ça très intéressant. Mais l’idée est venue parce que j’avais envie de faire un objet cinématographique, et il y avait une histoire à raconter à propos de cette scène. A l’époque, je regardais les docs de Scorcese et je trouvais vraiment passionnante la manière dont il s’y prenait. Personne n’avait raconté cette histoire comme une dramaturgie. Je voulais la questionner.

Antoine Jaunin : À part Svinkels, je n’avais pas été touché par cette scène. Ce qui m’a intéressé, c’était vraiment de raconter une histoire, qui ne soit ni un hommage, ni un objet commercial.

Le tournage s’est passé comment ?

Romain : De manière indépendante, ce qui veut dire que la prod’ a été très, très compliquée ! En gros, nous avons produit le documentaire nous-mêmes pendant deux ans, et comme nous avions chacun nos activités pour vivre, ça a pris du temps. Trois ans. La première interview date de 2011, c’était celle de Teki Latex. La plupart des interviews datent de ce moment là d’ailleurs. A un moment, c’était tellement compliqué qu’on a failli abandonner… Heureusement on a trouvé une prod’ pour nous aider sur la fin.

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