#vendredilecture « Vino-littérature » avec Grégory Nicolas
Grégory Nicolas est au un auteur prolifique. A peine 32 ans et déjà 3 livres, dont le dernier Mathilde est revenue sur un couple qui se délite, a fait beaucoup parler. Il sera en dédicace au festival Du Rouge au Noir à Lunel…. Comment résister à la tentation de parler vin et littérature avec un breton ?
Est-ce que vin rime avec littérature ?
C’est en tout cas un bon accord et on entre dans chacun de ces éléments de la même façon. On y pénètre lentement, on déguste, on goûte, on se ressert jusqu’à ce que tout tourne autour. Jusqu’à l’ivresse. Et puis le vin a ceci de commun avec la littérature qu’il est le produit du génie humain. Comme les ronds-points, mais en plus jolis.
Si vous deviez écrire un polar dans le monde du vin, quel serait votre point de départ ?
Je prendrais pour partie de faire un polar pour asthmatique : il serait donc tout sauf haletant. On y prendrait le temps, on y regarderait pousser la vigne. Ce serait un polar lumineux et rempli de joie. Les seuls cadavres autorisés seraient ceux des bouteilles. Je l’appellerais « Gamay confidential » !
Votre scène préférée d’ivresse dans un livre ou dans un film ?
C’est bien entendu cette longue cuite qu’est Un singe en hiver. Blondin, premier auteur gonzo.
Moi je bois un verre avec lui quand il veut