Quand Robert Doisneau était photographe mondain

un article pour Voir | publié le 4 février 2017

A l’après-guerre, Robert Doisneau travaille comme photographe mondain pendant 3 ans: « j’étais comme le fils du jardinier invité à partager les jeux des enfants du château ».

En 1949, Michel de Brunhoff, qui dirige le magazine Vogue, passe un contrat d’exclusivité avec Robert Doisneau pour une durée de 3 ans. Le photographe aux 450 000 négatifs couvrira l’actualité mondaine, fera quelques photos de mode et réalisera des reportages pour raconter la vie en France. Robert Doisneau reprend sa liberté à l’échéance du contrat, mais il continuera pourtant à réaliser jusque dans les années 60 des prises de vues pour Vogue. À Doisneau qui écrivait « Pendant deux ans j’étais comme le fils du jardinier invité à partager les jeux des enfants du château à condition d’apporter sur le beau monde un regard neuf et une vivacité de dénicheur. », Edmonde Charles-Roux, la rédactrice en chef de Vogue et son partenaire de soirée, répondait qu’elle l’avait souvent vu comme un enfant devant une vitrine de Noël. La somptuosité des bals mondains de l’après-guerre, les prises de vues où Brigitte Bardot fait ses débuts de jeune mannequin, Picasso retouchant les photos de mode, les répétitions dans la Rotonde de l’opéra de Paris permettent de découvrir une partie peu connue de l’œuvre du photographe… et un monde englouti.

Exposition du mercredi 8 mars au dimanche 28 mai 2017, à l’Espace Richaud, à Versailles, l’exposition Robert Doisneau, les années Vogue

Entrée 5€ • Entrée libre pour les -26 ans versailles.fr

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Robert Doisneau sont exposees dans la chapelle de l’ancien hopital de Versailles a partir de ce mercredi. L’occasion de decouvrir son travail de photographe mondain pour le magazine Vogue dans les annees 50.

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