Chantal Stoman: A la recherche d’un signe divin
Chantal Stoman traque dans les lieux les plus ordinaires les manifestions du sacré. Elle fera l’objet d’une exposition à partir du 5 novembre à la galerie Wanted.
Comment prétendre être artiste dans une ville comme Rome, là où l’art est quasi-né ?
En commençant par comprendre son esthétisme. La photographe française Chantal Stoman a donc sillonné les rues de Rome, la ville qui a engendré la peinture, la première forme d’images.
Mais se balader dans Rome, c’est aussi parcourir la Capitale de la chrétienté : comment ne pas alors devenir obsessive des images reliées au chrétien ?
La photographe devient obsessive, traque dans les lieux les plus ordinaires les manifestions sacrées : ici des vierges maries au dessus d’un canapé, là les croix sur un avant-bras et ce crucifix perdu au milieu d’autres fétiches, comme ce poster de l’AS Roma saison 82/83.
L’Image Culte, Rome, 2013-2014 © Chantal Stoman. Courtesy of the artist.
Au fond, Chantal Stoman est persuadée de la véracité de ce verset du talmud : « l’invisible paraît toujours rayonner dans le visible ».
Pour elle, la foi continue d’émettre très faiblement son signal à travers ses images. Mais pour combien de temps ?
L’Image Culte, Rome, 2013-2014 © Chantal Stoman. Courtesy of the artist.
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