Cachez moi ce sang que je ne saurais voir

un article pour Voir | publié le 5 novembre 2014

La photographe Marianne Rosenstiehl travaille sur la représentation des menstruations, un des derniers tabous liés à l’intime.

 Marianne Rosenstiehl
Marianne Rosenstiehl

 

« Le sang des femmes répugne, effraie, fascine, émeut. Il a fait l’objet de nombreuses superstitions, légendes et fantasmes à travers toutes les civilisations », explique la photographe Marianne Rosenstiehl.

La représentation du sang menstruel est encore un des derniers interdits de notre société qui semble avoir tout montré de l’intime. Et pour cause ! Les menstruations sont un tabou ancestral.

Le texte du lévitique contient ainsi déjà les injonctions d’une loi radicale qui cèlera pour des siècles la perception de l’impureté du sang menstruel dans les société judeo-chrétiennes et musulmanes. « La femme qui aura un flux, un flux de sang dans sa chair, restera 7 jours dans son impureté. Quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir. »

 

 

Ce tabou, Marianne Rosenstiehl l’interroge avec son travail de photographe via son exposition intitulée « The Curse, la malédiction » . Vous pourrez discuter de sa recherche avec elle lors d’une rencontre organisée par sa galerie, le Petit Espace (Paris)  à l’occasion du mois de la mois de la photo, le 22 novembre à 16H.

 

« The Curse, la malédiction », du 5 novembre au 6 décembre 2014.
Le petit espace, 15 rue bouchardon, Paris,  10eme.

 

 

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C’est la vie, c’est la nature. C’est plus chargé de sens que notre barbe qui repousse et que nous rasons inlassablement. Pour ne pas vous piquer quand nous vous embrasons. Dégouttant? Impur? Vous délirez!

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