l’invitée de la semaine : Florence Abelin, créatrice de Mise en Cage

un article pour Toucher, Voir | publié le 11 février 2015

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Sélection Mise en Cage, photo : Pierre Dal Corso

Qui est Florence Abelin ?

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Florence dans son appartement – magasin.

« J’ai un parcours assez classique. Après des études marketing et communication, j’ai bossé pour un label de musique électronique, La Baleine. Je faisais la  promotion de Djs anglais. Cela m’a amené à déménager à Brighton … C’est en Angleterre qu’est née l’idée de Mise en Cage car je fréquentais des gens qui évoluaient dans le milieu fétiche et S.M .

Mr Scruff – Get a move on (La Baleine)

Ces amis m’ont emmené dans des soirées fétiches. J’ai découvert les torture garden et des looks complètement hors normes, en latex et en cuir. Des looks qu’on ne voit jamais en France, même dans les soirées fétiche ! Lorsque je suis revenue en France, j’ai fait plusieurs rencontres notamment une créatrice de bijoux érotiques avec qui nous nous sommes associées. Nous avons imaginé ensemble des bijoux et accessoires érotiques de luxe pour Chantal Thomass.
Puis nous avons présenté notre première collection au salon de la lingerie. C’est là que j’ai découvert des marques « spéciales », comme Bordel … Ca m’a donné l’idée d’ouvrir un concept store incluant de la lingerie, des accessoires et des objets de curiosité érotiques.

Je voulais créer un univers de luxe, intime, anonyme, discret…  C’est pour cela que j’ai créé une boutique dans un appartement où je reçois uniquement sur rdv. J’ai une clientèle haut de gamme, des célébrités également. Ces personnes aiment le concept parce qu’ils sont seuls dans la boutique. On s’occupe d’eux  individuellement. On propose également un service de « sur mesure ». Si ils ont une idée folle, on peut la réaliser car nous travaillons avec 35 marques différentes…

La demande la plus dingue que nous ayons eu ?
Un homme qui nous a demandé de fabriquer une burqa en latex pour sa femme. Les commandes sont toujours liées aux taboux et aux interdits. Ce sont les bases du BD / SM : les contradictions, la recherche d’extrême, de domination et de soumission.  »

 

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