Robert Mapplethorpe à Paris

un article pour Voir | publié le 1 mai 2020

Souvenir de Robert Mapplethorpe avec sa galerie parisienne Baudoin Lebon…
En 1963, il entre au Pratt Institute à Brooklyn, où il étudie le dessin, la peinture et la sculpture. Influencé par des artistes tels que Joseph Cornell et Marcel Duchamp, il expérimente différents procédés comme le collage en technique mixte, avec des images découpées dans des livres et des magazines. En 1969, il emménage au Chelsea Hotel avec Patti Smith, qu’il a rencontrée 3 ans plus tôt. Mapplethorpe achète un appareil Polaroid en 1970 à l’artiste et réalisatrice Sandy Daley et commence à produire ses propres photographies pour les incorporer à ses collages, disant qu’il trouvait cela « plus honnête ».
Mapplethorpe éprouve rapidement de la satisfaction à prendre ses propres photos. En 1973, la Light Gallery de New York présente sa première exposition personnelle, « Polaroids. » Deux ans plus tard, il acquiert un appareil moyen-format Hasselblad et commence à photographier son cercle d’amis et de connaissances – artistes, musiciens, mondains, stars de cinéma, et membres de l’underground SM. Il travaille aussi sur des projets commerciaux, créant des pochettes d’albums pour Patti Smith et Television, et une série de portraits festifs pour Interview Magazine.
A la fin des années 1970, Mapplethorpe éprouve de plus en plus l’envie de documenter la scène SM new-yorkaise. Les photographies qui en résultent sont choquantes de par leur contenu et remarquables de par leur maîtrise technique. Sa carrière continue à fleurir. En 1977, il participe à la Documenta 6 à Kassel (Allemagne) et en 1978, la Galerie Robert Miller à NY devient son marchand exclusif.
Au fil des années 1980, Mapplethorpe produit des images qui challengent et adhèrent simultanément aux canons esthétiques classiques : compositions stylisées de nus masculins et féminins, délicates natures-mortes florales, portraits studio d’artistes et de célébrités sont quelques uns de ses genres favoris.

En 1986, on le diagnostique positif au VIH. Malgré la maladie, il accélère son effort créatif, élargit son champ de possibilités et accepte des commandes de plus en plus exigeantes. Le Whitney Museum of American Art présente une rétrospective majeure sur son travail en 1988, un an avant sa mort.

Certaines de ses œuvres sont disponibles à la vente. Clic droit sur l’œuvre pour la légende complète.

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