Le steam punk s’empare de PARIS

un article pour Voir | publié le 7 novembre 2016

Le steampunk, ce genre esthétique et littéraire inspiré de la S.F. du 19eme siècle, a plusieurs afficionados en France. Et ceux-ci prennent de plus en plus d’ampleur… La preuve avec Didier Graffet et le spectacle Steam!

Didier Graffet
Didier Graffet

Didier Graffet, un artiste illustrateur passionné d’univers et de villes futuristes steampunk, voit son travail exposé dans deux endroits en novembre. 25 toiles originales, 3 œuvres crayonnées et 2 sculptures en bronze et aluminium composite, créées à partir de ses œuvres et de ses plans par l’Atelier db FX (Kennocha Baud et Julien Dumont), sont réunis sous le nom de Effluvium. Elles seront visibles du 2 au 6 novembre à l’Espace Commines, puis à partir du 9 novembre à la galerie Daniel Maghen.

Didier Graffet
Didier Graffet

Ce nom, Effluvium, rend hommage à l’Ère du flux aérien, thème cher au steampunk et à l’artiste lui-même. Pour les œuvres de cette exposition, Didier Graffet a puisé son inspiration chez des artistes chers au steam punk, comme Jules Verne. Il lui rend hommage à travers le titre de certaines œuvres comme Robur (référence au personnage du roman). La mythologie (Dédale, Hadès 342), mais aussi l’Histoire (Conquistador, La Dynamo Rouge) sont aussi à l’honneur pour ses magnifiques vaisseaux et villes rétro-futuristes. Le peintre confie que ses splendides machines correspondent plus à ce qui se faisait au début du XXè siècle (sur la forme notamment) qu’à la fin XIXè, le siècle d’inspiration du courant steampunk.

Didier Graffet
Didier Graffet

Du 10 au 26 novembre à la Galerie Daniel Maghen

47 quai des Grands Augustins – 75006 Paris (M° Saint Michel)

Du côté de la porte des lilas, le cirque électrique présente le spectacle STEAM , inspiré du steam punk, du rock, et de Blade Runner. Inspiré des poèmes d’Alain Bosquet, STEAM est « le rire rageux de ceux qui n’ont plus rien et qui ne croient plus en rien ».

Les tableaux se construisent, s’enchainent et se superposent fabriquant de ce chaos une forme de poésie brute et mélancolique, la poésie d’un mythe urbain désenchanté. Les artistes sont habillés en tenues noires, résilles sur le corps pour les filles comme les garçons avec juste une artiste réplicante Lalla Morte vêtue de blanc et qui à un moment donné fait son numéro d’effeuillage en plume rouge!

Du mercredi au samedi à 21h et le dimanche à 17h

Durée du spectacle : 1h15 – A partir de 8 ans

Tarif réduit : 11€ – Tarif plein : 16 €

http://cirque-electrique.fr/index.php/billetterie

09 54 54 47 24 – reservation@cirque-electrique.com

Bar / restaurant sur place à partir de 18 heures.

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