(Portofolio) La street-photographie avec un homme, une femme et un vivant

un article pour Voir | publié le 5 novembre 2014

Le Jeu de Paume présente la première rétrospective, depuis vingt-cinq ans, du street-photographe américain Garry Winogrand (1928-1984). L’occasion de faire un panorama non -exhaustif et complètement personnel du genre « photographie de rue » en faisant un choix injuste, et pas forcément justifiable: prendre un homme, une femme et un vivant.

 

Garry Winogrand, le chroniqueur de l’Amérique de l’après-guerre.

Célèbre pour ses photographies de New York et de la vie aux États-Unis depuis les années 1950 jusqu’au début de la décennie 1980, Winogrand cherche à savoir « à quoi ressemblent les choses quand elles sont photographiées ». Pour la première fois, une expo embrasse la totalité de sa carrière. Extrêmement prolifique, il a laissé à sa mort, survenue brutalement à l’âge de 56 ans,  6 500 bobines (soit quelque 250 000 images) qu’il n’a jamais vues ainsi que des planches-contacts des années antérieures, qui avaient été marquées mais jamais tirées.

Jusqu’au 8 février 2015 au musée du Jeu de Paume à Paris

 

Cobra Snake, le photographe party-no limit (et vivant)

Oui il est beaucoup plus jeune que ceux dont nous avons parlé ici. Oui, peut-être qu’il n’aura pas la même notoriété et longévité. Mais le fait est que le style pop, cru et flashé de Cobra Snake (aka Mark Hunter) a réveillé la photographie de soirées et que son oeil rigolo capte pas mal de choses, le désir éperdu de fête et de glamour d’une génération born (ou wanna be) in Los Angeles en premier lieu. Enfant du numérique, il shoote à tout va puisque le prix de la pellicule n’est plus un problème. Tout le monde peut alors devenir une star. Strike the Pose ! Le photographe est là et tu vas pouvoir poster son cliché tout de suite sur ton facebook !

le facekook de Mark Hunter : ici

 

Diane Arbus, la femme, révélatrice de l’étrange

Diane Arbus (New York, 1923-1971) avait un talent pour rendre étrange ce que nous considérons comme extrêmement familier – et donc remettre en question nos certitudes- . On l’aime aussi pour son authentique et tendre passion pour les freaks. Hélas, rongée par la dépression, elle se suicide en 1971.

Diane Arbus (éditions Aperture)

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