(Portofolio) La street-photographie avec un homme, une femme et un vivant
Le Jeu de Paume présente la première rétrospective, depuis vingt-cinq ans, du street-photographe américain Garry Winogrand (1928-1984). L’occasion de faire un panorama non -exhaustif et complètement personnel du genre « photographie de rue » en faisant un choix injuste, et pas forcément justifiable: prendre un homme, une femme et un vivant.
Garry Winogrand, le chroniqueur de l’Amérique de l’après-guerre.
New York vers 1960 Garry Winogrand Tirage gélatino-argentique. The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, The University of Arizona. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco
Los Angeles 1980–1983 Garry Winogrand Épreuve gélatino-argentique. Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, The University of Arizona. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco
New York vers 1962 Garry Winogrand Tirage gélatino-argentique. The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, The University of Arizona. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco
Central Park Zoo, New York 1967 Garry Winogrand Tirage gélatino-argentique. Collection of Randi and Bob Fisher. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco. Photo : Don Ross
New York 1969 Garry Winogrand Tirage gélatino-argentique. Collection of Jeffrey Fraenkel and Alan Mark. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco. Photo: Don Ross
New Haven, Connecticut 1970 Garry Winogrand Tirage numérique posthume d’après un négatif original. The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, The University of Arizona. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco
New York vers 1962 Garry Winogrand Tirage numérique posthume d’après un négatif original. The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, The University of Arizona. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco
Albuquerque 1957 Garry Winogrand Tirage gélatino-argentique. The Museum of Modern Art, New York, purchase. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco. Digital image : © The Museum of Modern Art, New York, Photo Scala, Florence
New York World’s Fair 1964 Garry Winogrand Tirage gélatino-argentique. San Francisco Museum of Modern Art, gift of Dr. L. F. Peede, Jr. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco. Photo : Don Ross
Célèbre pour ses photographies de New York et de la vie aux États-Unis depuis les années 1950 jusqu’au début de la décennie 1980, Winogrand cherche à savoir « à quoi ressemblent les choses quand elles sont photographiées ». Pour la première fois, une expo embrasse la totalité de sa carrière. Extrêmement prolifique, il a laissé à sa mort, survenue brutalement à l’âge de 56 ans, 6 500 bobines (soit quelque 250 000 images) qu’il n’a jamais vues ainsi que des planches-contacts des années antérieures, qui avaient été marquées mais jamais tirées.
Jusqu’au 8 février 2015 au musée du Jeu de Paume à Paris
Cobra Snake, le photographe party-no limit (et vivant)
Oui il est beaucoup plus jeune que ceux dont nous avons parlé ici. Oui, peut-être qu’il n’aura pas la même notoriété et longévité. Mais le fait est que le style pop, cru et flashé de Cobra Snake (aka Mark Hunter) a réveillé la photographie de soirées et que son oeil rigolo capte pas mal de choses, le désir éperdu de fête et de glamour d’une génération born (ou wanna be) in Los Angeles en premier lieu. Enfant du numérique, il shoote à tout va puisque le prix de la pellicule n’est plus un problème. Tout le monde peut alors devenir une star. Strike the Pose ! Le photographe est là et tu vas pouvoir poster son cliché tout de suite sur ton facebook !
le facekook de Mark Hunter : ici
Malibu Prom 2014
Malibu Prom 2014 : Arieanna Nicolle, Clarity Ruffman and Ellery Smoller at Skirball Cultural Center
Malibu Prom 2014
everything love me, Los Angeles
Diane Arbus, la femme, révélatrice de l’étrange
Diane Arbus (New York, 1923-1971) avait un talent pour rendre étrange ce que nous considérons comme extrêmement familier – et donc remettre en question nos certitudes- . On l’aime aussi pour son authentique et tendre passion pour les freaks. Hélas, rongée par la dépression, elle se suicide en 1971.
untitled, Diane Arbus
untitled, Diane Arbus. Avant son suicide en 1971, elle photographie beaucoup les centres pour handicapées.
Diane Arbus. b New York (USA), 1923. d New York (USA), 1971. Child with Toy Hand Grenade in Central Park, New York City . 1962.
Filles avec les cheveux bouclés, Diane Arbus
untitled, by Diane Arbus
Identical twins by Diane Arbus
jeune homme en bigoudis che z lui by Diane Arbus
Diane Arbus (éditions Aperture)
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