Une fête dite « queer » dans un camp de migrants fait scandale

un article pour Toucher | publié le 7 septembre 2021

La Toilette, fête électro se réclamant de la culture queer, a organisé une fête (payante) au milieu d’un camp de migrants à Paris… et évidemment ces derniers n’étaient pas au courant. Un scandale raconté par Nymed, un des Dj présent dans un récit glaçant…

« J’ai été booké par @la__toilette ce week-end pour une prestation de deux heures.
Sans parler de l’organisation connue de tous il s’est avéré que les orga ont choisi un camp de réfugiés pour installer leur soirée.

Mixer n’est pas seulement faire danser les gens mais c’est également faire vivre un mouvement, celui de la musique électronique, vectrice de libertés, et d’humanité.

Étant moi même issu de l’immigration, je ne peux pas tolérer qu’on saccage et qu’on viole les endroits si précaires destinés à des gens qui traversent le monde pour leur survie.

Tout ce qui s’est passé est indigne: les gens ayant pris leurs billets c’est une chose, mais que l’on saccage un espace si précieux et déjà si précaire est inadmissible.

J’en appelle à votre bon sens, nous, queer people, qui sommes déjà persécutés pour ce que nous sommes, imaginez ce qu’a pu représenter des centaines de gens ainsi que l’arrivée de la police au sein de leur seule safe place !!!

L’appât du gain je m’en tape, je crois simplement en une musique pleine de valeurs. »

(@nymed_dj)

La police est venu couper le son au bout d’1H30.

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