Sam Claflin, This Charming Man

A l’occasion de la sortie du film The Riot Club, Sam Claflin est notre invité de la semaine sur Adaptation. Chaque jour, nous évoquerons un des thèmes du film et les réponses du jeune acteur anglais le plus bankable du moment risquent de vous surprendre !

Riche et célèbre, la nouvelle aristocratie ?

The Riot Club propose un casting assez ahurissant, une batterie de beaux gosses qui sont tous les « next big things » du cinéma anglais. Outre Sam Claflin, il y a l’irrésistible Max Irons ( en interview dans ces pages html), le sexy Douglas Booth, le chanteur du groupe Years & Years, Olly Alexander ou le troublant Sam Reid … Le film s’attaque aux pouvoirs et à la morgue de la vieille noblesse fortunée d’Angleterre. Très bien. Mais entre nous Sam Claflin, est-ce que l’aristocratie d’aujourd’hui, ce ne serait pas les acteurs qui sont jeunes, beaux, riches et célèbres ?

L’irrésistible Max Irons @Nicola Dove

« J’ai été tout de suite enthousiaste lorsque j’ai vu le casting prévu pour The Riot Club. Sur les 10 acteurs, 7 étaient déjà des amis … C’est un petit milieu (rires). Sur le set, nous nous sommes tous bien entendus. Nous sommes devenus très copains et nous continuons à nous voir en dehors. Mais c’est très simple, rien de snob !

La différence fondamentale, c’est que nous avons choisi d’être acteurs. Je me suis battu pour le devenir. Les nobles, ils n’ont pas choisi de naître aristocrates.

La célébrité, c’est autre chose. Tu as le choix de jouer le jeu des médias ou pas. Certains acteurs décident d’exposer leur vie privée pour qu’on parle plus d’eux… Ils postent des photos sur instagram, tweetent tout le temps. Personnellement je ne le souhaite pas et tant pis, si le chemin est plus long. Tu n’entends jamais parler de certains acteurs, comme Daniel Day Lewis, un de mes comédiens préférés par exemple… La célébrité en soi ne m’intéresse pas. Après ta notoriété peut te dépasser et même si tu ne joues pas le jeu, on peut te voler de l’intimité. Je pense par exemple à ce qui est arrivé à Jennifer Lawrence. C’est une personne très discrète , qui n’a jamais voulu jouer à ce jeu là avec les médias, pourtant elle est poursuivie par les paparazzis qui ne respectent pas sa vie privée. Et cette histoire de photos perso volées qui lui est arrivée est vraiment affreuse ! »

Le plus sexy ? Douglas Booth @Nicola Dove

Vous vous demandez ce que fait Sam Claflin en dehors des tournages ? Nous aussi !

« Je ne fais rien. Je suis chez moi à Londres et je profite de ma femme et de mon chien ! (rires) Je ne les vois pas si souvent car je suis en tournage aux 4 coins de la terre ou en promotion, dans des fêtes incroyables… J’ai besoin de retrouver une réalité en dehors de ces moments. D’être à la maison, regarder beaucoup beaucoup de films, voir des amis… Le cinéma est mon unique passion et mon métier est toute ma vie. C’est assez troublant. Parfois, j’ai même l’impression que ma personnalité est en constant changement. Elle varie selon les rôles que j’ai incarné. »

Photo The Riot Club @Nicola Dove

Pour la première fois de sa carrière, Sam Claflin joue les méchants. Est-ce que c’est plus jouissif que d’être un gentil (le chasseur dans Blanche Neige et le chasseur ou Finnick Odair dans la trilogie Hunger Games) ?

« J’aime bien aussi être le héros ! C’est plutôt agréable d’être celui qu’on admire. Ce qui m’a intéressé dans le personnage de Alistair, c’est lui donner de la profondeur. Il n’est pas qu’un horrible méchant. A la base, c’est un enfant qui n’a pas été aimé par ses parents et le fait qu’il soit né riche ne change rien à son malheur. Je plains sincèrement les gens qui n’ont pas été aimés par leurs parents car les miens ont toujours été aimants et plein de soutien envers moi. Cela donne beaucoup de force pour plus tard. Alistair devient méchant car il a toujours été opprimé du coup quand on lui permet de se libérer, il devient de plus en plus odieux afin de garder la parole.

Sincèrement lorsque j’ai lu pour la première fois le script, j’ai cru que c’était une blague. Je ne pouvais même pas imaginer que des gens soient vraiment comme ça… Mais lorsque nous avons commencé la préparation , nous sommes allés à la rencontre de certains étudiants et j’ai vu que ce snobisme existait réellement et ça m’a vraiment étonné. »

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